À Cologne, nous avons entendu des interventions passionnantes d’acteurs venus de multiples horizons. Quelques constats forts se sont imposés :
👉
Depuis 50 ans — sans vouloir généraliser — le développement des
infrastructures sportives et des espaces favorisant le mouvement a été
négligé, malgré une prospérité exceptionnelle durant 80 ans. En
parallèle, une épidémie de la sédentarité s'est progressivement
installée. L’environnement (dont le milieu bâti et les installations
sportives) joue un rôle essentiel pour la santé, la durabilité et la
résilience de nos sociétés.
👉 Pour un développement qualitatif et durable, il ne s’agit pas de réinventer la roue, mais de changer d’approche :
🔹
Reconnaître, au-delà des coûts, le potentiel économique, sociétal et
environnemental des installations sportives et des espaces en faveur de
l’activité physique.
🔹
Analyser la situation avec une vision interdisciplinaire et
décloisonnée, intégrant notamment les sciences du sport (sociologie,
physiologie, psychologie, santé…) souvent absentes.
🔹
Planifier à court, moyen et long terme, avec une vision minimale de 15
ans permettant une réelle intégration à l’aménagement du territoire.
🔹 Mettre en place un monitoring continu pour ajuster exploitation, entretien et utilisation des infrastructures.
Une approche holistique dès la première phase de projet :
- analyse intersectorielle des besoins → Participation
- exploitation optimisée, écologique, inclusive, multifonctionnelle et économe → Sustainable Use
- évaluation continue des effets sur la santé et le bien-être → Social Value / SROI
Ces lieux sont bien plus que des infrastructures : ce sont des espaces de vie, de lien et de santé.